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Pierre Agostini

  Séance du 15 mai 2000

AVIS N° 2000/012 du 15/05/2000
relatif aux mesures annuelles de rentrée scolaire 2000 - 2001
dans les établissements scolaires du second degré.

   
   

(Sur rapport présenté par M. Pierre Agostini)

Comme chaque année, le CESC est appelé à examiner les mesures de rentrée scolaire élaborées par le Rectorat et sur lesquelles, en application du Code général des collectivités territoriales, l'Assemblée de Corse doit délibérer.

Les dispositions prévues pour la rentrée 2000 - 2001 appellent les observations suivantes.

La réalisation d'un nouveau collège à Porto-Vecchio sans une création de postes en nombre suffisant conduit à réduire la qualité du service public, d'autant plus que le fonctionnement relève de la compétence de l'Etat.

A titre d'exemple, le CESC a relevé l'insuffisance chronique de personnels ATOS et les problèmes qu'elle génère pour le service des enseignants et pour les élèves. La négociation entre l'Exécutif et le Rectorat doit être réouverte également sur cette question du personnel ATOS.

On sait que, dans les 4 ans à venir, un nouveau collège est prévu à Biguglia. Entre temps, celui de Lucciana ne pourra plus fonctionner. Il convient donc, dans l'attente de cette future structure, de prendre des mesures conservatoires par une adaptation de la carte scolaire.

De plus, 20 postes seront créés pour plus de 400 élèves à accueillir. Sachant que chaque poste représente 18 heures hebdomadaires devant les élèves et que chaque élève reçoit 1 heure/1/2, le compte n'est pas bon !

On constate donc bien que la satisfaction que l'on peut tirer des infrastructures est tempérée par les difficultés de fonctionnement qui, il convient d'insister sur ce point, ne dépend pas de la C. T. C.

Par ailleurs, le Conseil a noté que si la diversification des formations témoigne d'une ambition tout à fait légitime, il n'existe pratiquement pas de relation entre une formation menée à bon terme et la possibilité d'obtenir un emploi en raison de l'absence d'un objectif de développement incluant la volonté de concrétiser les orientations. Dans ces conditions, un certain nombre de nos jeunes formés continuent de partir pour trouver un emploi et la plupart ne trouvent pas un travail en relation directe avec leur formation initiale.

Les réflexions qui précèdent, destinées à attirer l'attention des élus territoriaux sur certains dysfonctionnements, ne remettent pas en cause l'ensemble du rapport du Président du Conseil Exécutif que le CESC approuve.