(Sur rapport
présenté par M. Pierre Agostini)
Comme chaque année, le CESC est
appelé à examiner les mesures de rentrée scolaire élaborées par le Rectorat et sur
lesquelles, en application du Code général des collectivités territoriales,
l'Assemblée de Corse doit délibérer.
Les dispositions prévues pour la rentrée
2000 - 2001 appellent les observations suivantes.
La réalisation d'un nouveau collège à
Porto-Vecchio sans une création de postes en nombre suffisant conduit à réduire la
qualité du service public, d'autant plus que le fonctionnement relève de la compétence
de l'Etat.
A titre d'exemple, le CESC a relevé l'insuffisance chronique de personnels ATOS et les
problèmes qu'elle génère pour le service des enseignants et pour les élèves. La
négociation entre l'Exécutif et le Rectorat doit être réouverte également sur cette
question du personnel ATOS.
On sait que, dans les 4 ans à venir, un
nouveau collège est prévu à Biguglia. Entre temps, celui de Lucciana ne pourra plus
fonctionner. Il convient donc, dans l'attente de cette future structure, de prendre des
mesures conservatoires par une adaptation de la carte scolaire.
De plus, 20 postes seront créés pour plus
de 400 élèves à accueillir. Sachant que chaque poste représente 18 heures
hebdomadaires devant les élèves et que chaque élève reçoit 1 heure/1/2, le compte
n'est pas bon !
On constate donc bien que la satisfaction que
l'on peut tirer des infrastructures est tempérée par les difficultés de fonctionnement
qui, il convient d'insister sur ce point, ne dépend pas de la C. T. C.
Par ailleurs, le Conseil a noté que si la
diversification des formations témoigne d'une ambition tout à fait légitime, il
n'existe pratiquement pas de relation entre une formation menée à bon terme et la
possibilité d'obtenir un emploi en raison de l'absence d'un objectif de développement
incluant la volonté de concrétiser les orientations. Dans ces conditions, un certain
nombre de nos jeunes formés continuent de partir pour trouver un emploi et la plupart ne
trouvent pas un travail en relation directe avec leur formation initiale.
Les réflexions qui précèdent, destinées
à attirer l'attention des élus territoriaux sur certains dysfonctionnements, ne
remettent pas en cause l'ensemble du rapport du Président du Conseil Exécutif que le
CESC approuve. |