|
|
Le Conseil Economique, Social et
Culturel de Corse, |
réuni en séance plénière le
06 décembre 2001 à Ajaccio, |

|
VU le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment
ses articles L. 4421-1 à L. 4426-1 ;
VU le décret n° 92-1268 du 7 décembre 1992 relatif à la
composition et au fonctionnement du Conseil Economique, Social et
Culturel de Corse, modifié par le décret n° 98-1094 du 4
décembre 1998 ;
VU la lettre du 21 novembre 2001, par laquelle le Président du
Conseil Exécutif de Corse demande l'avis du Conseil Economique,
Social et Culturel de Corse sur la desserte maritime de service
public entre Marseille et la Corse à partir du 1er janvier 2001.;
Sur rapport de son
Président ;
APRES EN AVOIR DÉLIBÉRÉ,
PRONONCE L'AVIS SUIVANT
Bien qu'il se soit prononcé
à plusieurs reprises sur la desserte maritime de service public
entre Marseille et la Corse, le CESC relève que les différents
rapports du Président du Conseil Exécutif ne font aucune
référence à ses avis.
Pourtant, quand la situation et le Droit l'exigent, le Conseil
n'hésite pas à apporter sa contribution à la Collectivité
Territoriale, y compris dans des conditions exceptionnelles comme
celles de la présente saisine obligatoire.
S'agissant plus précisément du rapport dont il est saisi, le
CESC estime que les sociétés attributaires du service public
maritime entre Marseille et la Corse devront impérativement
éviter de reproduire les errements, sinon les erreurs, des 25
années écoulées et prendre conscience du rôle capital qu'elles
doivent jouer dans l'économie insulaire.
C'est ainsi , d'une part,
qu'aucune suppression d'emploi ne saurait être tolérée.
Et, d'autre part, une telle
implication interdit aux dites sociétés de se positionner comme
des entreprises extérieures à l'île et rend inadmissibles les
propos récemment tenus devant des responsables d'entreprises
corses par un haut responsable de la SNCM à l'égard des
entreprises insulaires qu'il considère comme quantité
négligeable par rapport à celles de la région
Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ces observations étant
formulées, le Conseil Economique, Social et Culturel de Corse
émet un avis favorable au rapport du Président du Conseil
Exécutif qui propose de désigner la SNCM et la CMN comme
délégataires conjoints et non solidaires du service public
maritime sur les lignes Marseille - Corse à compter du 1er
janvier 2002. |
(*)
Mme Claude Robertson-Forcioli s'est abstenue, tous les
autres membres présents ou représentés ont adopté le présent
avis. |
(**)
Etaient présents : Mmes et MM. Ambrogi, Angeletti,
Bassani,Battesti, Benedetti, Casalonga, Ceccaldi, Cristiani, Fabby,
Giudicelli, Grimaldi, Graziani, Joubert, Lalanne, Leca, Luciani
G., Luciani J.-P.,Mary, Mattei J.-T., Maupertuis, Morucci, Nordee,
Paolantoni, Peretti, Pianelli, Robertson-Forcioli, Rocchi,
Rombaldi, Santoni, Tabarani. |
Avaient
donné pouvoir : M. Beveraggi (M. Mattei J.-T.), M. Maginot
(M. Nordee), M. Mattei J.-P. (Président), Mme Sansonetti (M.
Rombaldi) |
|
|
|
|