(Sur rapport
présenté par M. Pierre AGOSTINI)
1 Programme académique d'action
culturelle.
- Etat récapitulatif des actions.
L'état récapitulatif des actions prises en charge fait apparaître une densité plus
grande de celles-ci dans les lycées et collèges sans pourtant négliger les maternelles
et l'école élémentaire.
- Nombre d'élèves concernés.
On relève un progrès notable puisque en 1998 l'action culturelle a concerné 7
500 élèves et qu'en 1999 elle intéressait 13 600 élèves. Il semble qu'en l'an 2000 la
participation sera maintenue ainsi que le budget global correspondant.
- Budget prévisionnel.
Le budget prévisionnel de la CTC est de 323 000 francs. On remarque que l'Office
de l'Environnement devrait financer une part de 62 000 francs, ce qui laisse espérer une
meilleure prise en compte de la nécessaire éducation à l'environnement.
2 Programme académique et
programme d'action culturelle.
La distinction entre programme académique
(contrat de plan) et programme d'action culturelle (CTC seule) est en train d'être
formalisée. Le programme s'efforce de rester très près des orientions du P.D.C et
toutes les sections de l'enseignement sont intéressées, en particulier les zones
l'éducation prioritaire, ce qui correspond à un besoin reconnu.
On note peu d'actions en langue corse, mise
à part la pratique du chant.
Il est nécessaire, voire urgent, de donner une nouvelle impulsion aux associations pour
l'enseignement de la langue corse et notamment à toutes celles qui agissent dans le cadre
de l'enseignement.
L'analyse du document soumis au Conseil n'a pas manqué de soulever des débats autour des
questions de fond.
Faut-il faire confiance aux volontés qui se
dégagent, ou orienter plus formellement l'action en fonction d'une politique choisie ?
Comment faire en sorte que les enseignants,
sur lesquels a pendant très longtemps reposé l'action culturelle, soient à nouveau
d'avantage partie prenante ?
Le problème de la culture en tant qu'acte
fondateur de l'éducation reste entier. En effet, celle-ci en n'étant considérée que
comme un plus finit par ne toucher que les jeunes les mieux placés culturellement.
La démarche méditerranéenne insulaire ne
devrait-elle pas s'inscrire plus clairement ?
Toutes ces interrogations sont le témoignage de l'aspect très délicat du problème de
l'action culturelle. Difficile à concevoir et à mettre en pratique mais dont le
caractère indispensable ne fait pas de doute.
Le Conseil se réjouit de l'effort entrepris.
Il mérite d'être poursuivi et étendu dans le cadre d'une mission de service public. |