Le Conseil Economique, Social et
Culturel de Corse
réuni en séance plénière le 29 janvier 2001 à Ajaccio,
VU le Code Général des Collectivités
Territoriales, notamment ses articles L. 4421-1 à L. 4426-1 ;
VU le décret n° 92-1268 du 7
décembre 1992 relatif à la composition et au fonctionnement du Conseil Economique,
Social et Culturel de Corse, modifié par le décret n° 98-1094 du 4 décembre 1998 ;
VU la lettre du 9 janvier 2001, par
laquelle le Président du Conseil Exécutif de Corse demande l'avis du Conseil Economique,
Social et Culturel de Corse sur le dispositif de desserte maritime de service public entre
Toulon, Nice et la Corse ;
Sur rapport de M. Maxime NORDEE
;
APRES EN AVOIR DÉLIBÉRÉ,
PRONONCE L'AVIS SUIVANT
Le Conseil Economique, Social et Culturel de Corse
rappelle que, dans son avis n° 99/10 du 7 juillet 1999, il estimait qu'il aurait été
préférable de présenter un appel d'offres permettant le regroupement de lignes - et non
pas ligne par ligne - séparant marchandises et passagers et qui aurait autorisé une
souplesse dans la modulation de l'offre de transport sur la durée des concessions ainsi
que la maîtrise des problèmes liés aux arrêts techniques.
S'agissant plus particulièrement du rapport dont il
est saisi, le CESC :
demande que les véhicules des
résidents bénéficient, au même titre que les passagers, de tarifs préférentiels ;
note que l'article 4 du règlement
européen du 7/12/1992 est applicable et, notamment, que les règles d'équipage sont
celles édictées par l'Etat français ;
relève que le montant de l'aide
versée pour les passagers appartenant aux catégories sociales retenues est fixe et non
proportionnel au coût réel du billet, qui peut donc subir des fluctuations non
compensées ;
estime que le dispositif équivaut à la mise en uvre d'une concurrence certes
légale mais subventionnée puisque les contraintes sont moindres, notamment la caution
bancaire, même s'il ne s'agit pas d'un appel d'offres
;
rappelle, enfin, qu'il a toujours
demandé la suppression de la taxe sur les transports qui constitue, selon lui, un
élément d'augmentation sensible des tarifs. |