VU le Code Général des
Collectivités Territoriales, notamment ses articles L. 4421-1 à
L. 4426-1 ;
VU le décret n° 92-1268 du
7 décembre 1992 relatif à la composition et au fonctionnement du
Conseil Économique, Social et Culturel de Corse, modifié par le
décret n° 98-1094 du 4 décembre 1998 ;
VU la lettre du 14 mai 2001,
par laquelle le Président du Conseil Exécutif de Corse demande
l'avis du Conseil Économique, Social et Culturel de Corse sur les
mesures annuelles de rentrée 2001 - 2002 dans les établissements
d'enseignement de second degré et le projet de calendrier
scolaire des années 2001 -2002, 2002 - 2003, 2003 - 2004.
Sur rapport de M.
Jean-Pierre LUCIANI.
APRES EN AVOIR DÉLIBÉRÉ,
PRONONCE L'AVIS
SUIVANT
Concernant les
mesures annuelles de rentrée 2001 - 2002, le Conseil Économique,
Social et Culturel de Corse approuve la mise en place de nouveaux
CAP qui correspondent à une demande sociale et qui aboutissent à
une absorption de ces certifications par le marché du travail.
Il approuve
également la mise en place à titre expérimental de formations
bi-qualifiantes adaptées au caractère de saisonnalité de
l'économie corse et facilitant l'accès à la pluriactivité. Il
souhaite une évaluation, en fin d'expérience, indispensable pour
envisager une extension de ce type de formations articulées par
convention cadre .
Il souhaite
vivement que l'aboutissement de la reconstruction des deux collèges
des Padule et du Finusellu ainsi qu'une sectorisation judicieuse
permettent d'enrayer le décalage entre ces deux établissements. Il
est regrettable qu'une politique d'éducation prioritaire (Padule
ZEP, Finusellu REP) n'ait pu favoriser le rééquilibrage.
Le CESC constate
la création de 26 postes au niveau pédagogique et demande la
création de postes budgétaires ATOS définitifs (et non des ETP : équivalents temps plein) pour accompagner ces mesures.
En ce qui
concerne le calendrier scolaire, le CESC déplore l'impossibilité
d'intégrer les évènements culturels ou commémoratifs locaux,
ainsi que la prise en compte du climat, la rigidité du décret du
24 mars 1990 s'opposant aux adaptations aux spécificités locales. |