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Le CESC de Corse  
 
     
   

SESSION DU 25 MAI 1999

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AVIS DU C. E. S. C. N° 99/09

relatif aux obligations de service public en matière aérienne.

(Sur rapport de M. Pierre CASALONGA)

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Le rapport dont il est saisi appelle, de la part du Conseil, les observations suivantes.

1- Le report des contrats au 01/01/2000

A ce jour, le calendrier de l’appel d’offres se présente comme suit :

  • Mise au point du dossier : 30 jours
  • Transmission aux Publications : 8 jours
  • Remise des offres : 52 jours
  • Rapport, analyse et décision : 30 jours
  • Délai de mise en place par les compagnies : 30 jours

Soit 150 jours ou 5 mois. En conséquence la date de réalisation de l’appel d’offres à retenir est bien le 01/01/2000.

2- Les lignes de service public

Le Conseil Exécutif retient 12 lignes :

  • Ajaccio – Marseille – Nice – Paris/Orly
  • Bastia – Marseille – Nice – Paris/Orly
  • Figari – Marseille – Nice – Paris/Orly
  • Calvi – Marseille – Nice – Paris/Orly

Les lignes Bastia – Toulon et Ajaccio – Toulon (confiées aujourd’hui à Kyrnair) ne sont pas retenues par le Conseil Exécutif.

Le maintien de ces deux liaisons sans avenir certain (pas de correspondances) est d’ordre social. Aussi, le CESC renouvelle la demande qu’il avait exprimée dans son avis n° 98/30 du 15 décembre 1998 et souhaite que des négociations sérieuses s’engagent sans délai entre l’O. T. C. et Kyrnair sur la base des O. S. P. définies par l’Assemblée de Corse et en concertation avec la C. C. M.

Les propositions du Conseil Exécutif concernant les douze lignes précitées recueillent l'accord du CESC qui note cependant que, comme par le passé, la concurrence ne jouera probablement pas, ce qui autorise l'ouverture de négociations au-delà des O. S. P.

Celles-ci pourraient notamment porter sur :

  • la possibilité, pour les compagnies, de s’engager à assurer les liaisons avec Paris au tarif prévu dans les O. S. P., quel que soit le trajet effectué via Marseille ou Nice ;
  • la suppression, au bénéfice des personnes hospitalisées et de leurs accompagnateurs, de la limite des 21 jours au-delà de laquelle le billet " résident " n’est plus valable ;
  • la possibilité d’appliquer le tarif " résident " aux passagers insulaires qui, lors d’un voyage aller-retour, n’utilisent pas l’avion pour l’un des deux trajets.

3) Les baisses des tarifs

  • Paris - Corse : - 70 F pour les non résidents et – 75 F pour les résidents
  • Marseille - Corse : - 5 F pour les non résidents et – 10 F pour les résidents
  • Nice – Corse : - 10 F pour les non résidents.

Les baisses, significatives pour Paris, sont négligeables pour le bord à bord. Toutefois, leur coût total est considérable.

Aussi, plutôt qu’une application de réductions symboliques (5 et 10 F), le CESC propose la constitution d’une réserve financière et son affectation à la mise en place de tarifs promotionnels sur les liaisons hors saison.

4) Le type des avions

L’obligation de turbo – réacteurs ne sera pas prise en compte dans les O. S. P. ; les seules exigences concernent la capacité minimale des appareils en fonction du trafic par ligne.

5) Le plafonnement des subventions

Le Conseil Exécutif propose, précisément parce que la concurrence risque de ne pas jouer, d’établir et de croiser deux paramètres :

  • la subvention globale maximale proposée par la compagnie ;
  • la subvention par passager transporté.

La subvention allouée à la compagnie serait alignée sur le montant le plus bas.

Ce principe recueille l’accord du CESC.

6) L’évolution des tarifs

Le CESC émet un avis favorable à la proposition du Conseil Exécutif tendant à ce que les tarifs n’évoluent pas au cours de toute la durée de la concession.

7) Observation compléméntaire

Le CESC se félicite que les dispositions qu'il préconisait, sur les lignes aériennes éligibles à la dotation de continuité territoriale, en faveur des étudiants originaires de Corse qui poursuivent des études hors de l’île, faute d'existence de ces filières en Corse, aient été en partie retenues, ainsi que l'a précisé le Directeur de l'Office des Transports de la Corse.