A la demande de M. le Président de
l'Assemblée de Corse et dans le cadre du processus de réflexion sur l'avenir de l'île
initié par M. le Premier Ministre lors de ses entretiens du 13 décembre 1999 avec les
élus insulaires, le CESC a organisé, du 24 janvier au 2 février 2000, les
"auditions de la société civile". Le Président Raymond Ceccaldi avait précisé, à cette occasion, qu'il
s'agissait là d'un premier cycle de consultations appelées à connaître très
rapidement une suite sous la forme de conférences, séminaires ou colloques destinés à
préciser les orientations et les choix de la société corse et, dans la mesure du
possible, à élaborer des propositions.
La première de ces manifestations a eu lieu le mercredi 3 mai 2000 à l'Institut Consulaire Euroméditerranéen de
Formation (route de l'aéroport) à Ajaccio. Elle portait plus particulièrement sur
le secteur social et a réuni, tout au long de la journée, plus de cent
personnes qui ont pu s'exprimer librement après chacune des interventions
programmées :
M. Jacques Morel, Directeur régional du
travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, : état des lieux, actions en cours, projets ;
Mme Lena, représntant M. le Directeur de
la Caisse d'Allocations Familiales de la Corse-du-Sud, : place et rôle de l'économie
sociale : mouvement mutualiste et
coopératif, caisses d'allocations, de retraites...;
M. Fabrice Pruvost, chargé de recherches
à l'Institut Syndical d'Etudes et de Recherches Economiques et Sociales (ISERES), : transformation des structures
productives et évolution du travail ;
M. Jean Arrighi, Directeur
de l'Observatoire Régional de la Santé de Corse (ORS) et Mme Lisa Torrachi-Martelli,
Chef de projet, : santé publique
et secteur social : état des lieux et perspectives d'évolution.
M. Dominique Casanova,
Directeur du secours catholique, : la
dynamique du secteur social : lutte contre la précarité et l'exclusion, actions en
faveur des personnes âgées, politique de l'aide sociale, rôle des associations.
Les 11 et 12 mai, dans les mêmes conditions et au même endroit, les
participants ont été invités à débattre sur l'enseignement de la langue corse (le11)
et sur la culture (le12).
M. Jean-Marie Arrighi,
Inspecteur Pédagogique Régional a présenté la politique de l'Etat dans ce domaine (de la loi Deixonne au plan
académique).
Mme Pascale Pergola et et
M. Paul Zarzelli, enseignants, ont traité respectivement de l'enseignement dans les sites bilingues et
dans les lycées et collèges.
La deuxième partie de la réunion était
consacrée au contenu de la
formation à l'I. U. F. M. (M.
Pascal Ottavi, enseignant) et à une intervention de M. Marie-Jean Vinciguerra,
Inspecteur Général de l'Education Nationale, Conseiller Territorial, sur la langue et l'identité.
Comme le 3 mai, ce sont environ cent
personnes qui ont activement participé aux débats.
Le lendemain, 12 mai 2000, il s'agissait de politique culturelle.
A une exception près, le CESC avait
sciemment choisi des intervenants extérieurs à l'île
M. Claude Veron, Directeur
du relais Culture-Europe (Paris), : place
de la culture dans la construction communautaire (les outils financiers qui peuvent
accompagner les projets culturels) ;
M. Toni Casalonga,
Plasticien et ancien Présient du Conseil Economique, Social et Culturel de Corse, : cultures vivantes, questions - réponses ;
M. Antonio Cabiddu, Teatro
di Sardegna (Sassari), : aspects de
la culture dans une région autonome, la Sardaigne ;
M. Lluis Segura, Directeur
de l'Institut d'Etudes sur l'Autonomie, représentant le Gouvernement autonome des Iles
Baléares (Palma), : aspects de la
culture dans une région autonome, les Baléares ;
Mlle Marina Casula,
doctorante à l'Université des sciences sociales de Toulouse, : culture et identité : une valorisation interactive.
Enfin, les 19 et
20 juin,
toujours à l'institut consulaire et toujours dans un débat public,
ont été abordés la fiscalité et le développement
économique.
LUNDI 19 juin 2000 :
FISCALITÉ
Me LEPERRE, Me MONDINI,
avocats au Barreau de Marseille, M. GASBAOUI, Expert-compable à Ajaccio
: incidence de la fiscalité sur le
développement économique.
M. Michel BIGGI, Directeur
technique Eurisles : la notion de résidence
dans les îles européennes.
Me Alain SPADONI, Notaire : les arrêtés MIOT.
M. Jean-François PROFIZI,
Syndicaliste : les mesures fiscales susceptibles
de favoriser l'investissement en Corse.
MARDI 20 juin 2000 :
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
M. Davide GUALERZI,
Université de Pise : mise en réseau des
économies identitaires : Corse - Toscane.
M. Gérard AUMAS,
Directeur Régional de la Banque de France : le
financement des activités économiques.
M.Jacques-Henri BALBI,
Président de l'Université de Corse : économie
et environnement.
M. Thierry CASANOVA,
Directeur du Centre d'Economie Rurale de la Corse de l'Agence : les systèmes productifs locaux.
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